Foi-me
enviado um email, que incluo no meu blog, como retrato síntese de algumas das
nossas mazelas impunemente aceites, citadas nos jornais, e repisadas pelo povo
indignado, embora omitidas pelos habituais questionadores das anomalias
políticas e sociais televisivos, que, embora sabendo quanto elas foram geradoras
capitais do estado de sítio em que nos movemos, preferem avançar com os seus
saberes que condenam a actual governação económica e social, todos cheios de
certezas reformadoras e de altruísmos gritados aos sete ventos a favor das
plebes.
Como o texto do email aponta, do jornalista francês Philippe
Riès, muitos são os nomes nele citados da família portuguesa
responsável, e acima de todos, um eficiente Cavaco Silva armado em detector,
não de metais, mas de inconstitucionalidades orçamentais, jogando a dois
carrinhos – primeiro aprovando-o e depois submetendo-o à supervisão do TC - para
ter sempre o seu prato de lentilhas – figurativamente falando – à disposição,
contrariamente ao que nos referiu em tempos, nos seus queixumes sobre as suas
poupanças de modéstia, não querendo ser responsável pelo caos, caso não
aprovasse o OE, submetendo-o a posterior supervisão, depois de o ter aprovado para
obedecer aos ditames do país esquerdino, que se prepara para assumir a
liderança.
Pelo texto perpassam os nomes do
nosso escândalo – Loureiro, Cavaco, Lima, Oliveira e Costa, Sócrates,
Constâncio, Relvas - e os escândalos do seu protagonismo, os tais que os
comentadores habituais televisivos, muito pródigos nas referências aos
pecadores do Governo, omitem dos seus considerandos, sabendo como a esses,
sobretudo, se deve a brecha pela qual foi precipitado todo um povo no buraco
fundo da insolvência especulada.
O respeitinho é muito bonito, e, tirante a figura caricata
de Relvas, a merecer reparos e chufas, todos os mais usam a gravata da
excelência e continuam sorrindo à vida e troçando de todos, sem que se lhes
peçam contas, ou deixando prescrever os seus processos, numa Justiça tarda e depauperada
de princípios, facilmente envolvida nas safadezas perpetradas.
A ideia com que se fica é, realmente, o que se tem apontado
bastas vezes: os infractores são tantos que formam rede tenebrosa nos vários
elos que se entreprotegem, pelos telhados de vidro da sua fragilidade corrupta.
Contra os tais da gravata o povo não faz greves,
naturalmente, nem se lhes pede contas. É o Governo o único responsável pelo mal
que vai semeando, e as greves vão cavando mais o desastre nacional, mas ninguém
fala disso. Porque as greves são um direito de quem se preza – o próprio
Governo respeita isso, para ficar bem visto - apesar dos gritos e slogans da
nossa pateguice palreira.
Um esforço conjunto
para a discussão séria com condenação dos responsáveis seria estratégia
governativa imprescindível. Mas o Governo prefere as estratégias de menor risco
e maior facilidade na sua imposição drástica a que se não pode fugir: despedimentos,
cortes nos vencimentos, subida dos impostos, com as respectivas consequências de
depauperamento progressivo e generalizado a que fecha estupidamente os olhos.
Leiamos o texto de Philippe Riès:
«Scandale bancaire
portugais: les vacances à Rio de Dias Loureiro»
Le président de la République portugaise Anibal Cavaco Silva a décidé de déferrer au Tribunal constitutionnel, c'est une de ses prérogatives, certaines dispositions d'un budget 2013 d'austérité aggravée parce qu'il a des «doutes» sur le caractère équilibré des efforts imposés à la population d'un pays qui va entrer dans sa troisième année consécutive de récession, une situation inédite depuis la révolution des oeillets de 1974. Des doutes?
Au moment même où ce chef de l'Etat à la réputation personnelle plus que ternie se livrait à cette manoeuvre parfaitement démagogique, on apprenait qu'une des principales figures du «cavaquisme», Manuel Dias Loureiro, passait les fêtes de fin d'année au Copacabana Palace de Rio de Janeiro, où une simple chambre coûte quelque 600 euros la nuit. Soit d'avantage que le salaire minimum du pays. Voilà qui devrait suffire à lever les «doutes» de l'occupant du palais présidentiel de Belem.
Détenteur de portefeuilles ministériels clefs dans les gouvernements PSD dont Cavaco Silva était le chef, ancien membre du Conseil d'Etat, ce saint des saints de la caste politicienne portugaise, Dias Loureiro, «protégé» de Cavaco, est une figure centrale de ce qui devrait être un énorme scandale européen, une affaire d'Etat, la faillite de la banque BPN. Cette faillite frauduleuse pourrait coûter au contribuable portugais, celui là même qui resserre sa ceinture d'un cran année après année, jusqu'à sept milliards d'euros, soit près d'un dixième de l'aide financière internationale que le pays a du demander en 2011, avec comme contrepartie le programme de remise en ordre des finances publiques surveillé par la «troïka» UE-BCE-FMI.
Le président de la République portugaise Anibal Cavaco Silva a décidé de déferrer au Tribunal constitutionnel, c'est une de ses prérogatives, certaines dispositions d'un budget 2013 d'austérité aggravée parce qu'il a des «doutes» sur le caractère équilibré des efforts imposés à la population d'un pays qui va entrer dans sa troisième année consécutive de récession, une situation inédite depuis la révolution des oeillets de 1974. Des doutes?
Au moment même où ce chef de l'Etat à la réputation personnelle plus que ternie se livrait à cette manoeuvre parfaitement démagogique, on apprenait qu'une des principales figures du «cavaquisme», Manuel Dias Loureiro, passait les fêtes de fin d'année au Copacabana Palace de Rio de Janeiro, où une simple chambre coûte quelque 600 euros la nuit. Soit d'avantage que le salaire minimum du pays. Voilà qui devrait suffire à lever les «doutes» de l'occupant du palais présidentiel de Belem.
Détenteur de portefeuilles ministériels clefs dans les gouvernements PSD dont Cavaco Silva était le chef, ancien membre du Conseil d'Etat, ce saint des saints de la caste politicienne portugaise, Dias Loureiro, «protégé» de Cavaco, est une figure centrale de ce qui devrait être un énorme scandale européen, une affaire d'Etat, la faillite de la banque BPN. Cette faillite frauduleuse pourrait coûter au contribuable portugais, celui là même qui resserre sa ceinture d'un cran année après année, jusqu'à sept milliards d'euros, soit près d'un dixième de l'aide financière internationale que le pays a du demander en 2011, avec comme contrepartie le programme de remise en ordre des finances publiques surveillé par la «troïka» UE-BCE-FMI.
L'activité principale des dirigeants de cette banque du «bloc central» (les partis de centre gauche et centre droit qui alternent au pouvoir depuis la chute de la dictature salazariste) consistait à accorder, par dizaines ou centaines de millions d'euros, des prêts à leurs amis, familiers, clients...et à eux-mêmes. Dans un reportage remarquable, le journaliste de la télévision SIC Pedro Coelho vient de révéler, par exemple, qu'une entreprise de ciment de la galaxie Dias Loureiro avait reçu du BPN un prêt de 90 millions d'euros. Une autre personnalité du «cavaquisme» comme Duarte Lima, ancien chef du groupe parlementaire PSD, emprisonné à Lisbonne et soupçonné de meurtre par la police brésilienne, a détourné 49 millions d'euros. Cavaco lui-même avait bénéficié, dans des conditions suspectes, d'une attribution à prix cassé par le patron du BPN José Oliveira Costa, un de ses anciens secrétaires d'Etat, d'actions de la SLN, holding de tête de la banque, qu'il a pu revendre avec une plus value de 140%. En bref, le scandale du BPN est très largement celui du «cavaquisme». Et ce personnage a des «doutes» sur l'équité de la politique d'austérité ?
Ces milliards d'euros sont considérés comme définitivement perdus...mais par pour tous le monde. Quand le scandale a éclaté en 2009, la presse portugaise a révélé que Dias Loureiro, administrateur de la SLN, avait soigneusement organisé son insolvabilité personnelle en transférant ses avoirs à des membres de sa famille ou des sociétés offshore. De quoi payer la chambre au Copacabana Palace, sans doute ?
Et au fait, qui donc Dias Loureiro a-t-il retrouvé pour les fêtes dans cet hôtel de rêve, jadis favoris des vedettes de Hollywood ? Nul autre que Miguel Relvas, pilier de l'actuel gouvernement PSD, ami proche et «père Joseph» du Premier ministre Pedro Passos Coelho. Relvas, dont le maintien au gouvernement est en soi un scandale, alors qu'il a été convaincu d'avoir obtenu frauduleusement une licence universitaire afin de pouvoir porter ce titre de «docteur» dont la bourgeoisie d'Etat lusitanienne est si ridiculement friande.
Comme Armando Vara, ami intime de l'ancien Premier ministre «socialiste» José Socrates qui a placé le FMI sous la tutelle de la «troïka», Dias Loureiro et les «cavaquistes» du BPN, sont l'illustration que la politique professionnelle est bien, dans certaines «démocraties» européennes, le chemin le plus sûr vers l'enrichissement personnel rapide d'une classe d'aventuriers. En Grèce, en Irlande, en Espagne, au Portugal. Et en France ?
C'est la première leçon. La seconde, c'est que les graves dysfonctionnements de systèmes judiciaires eux-mêmes gangrénés par la corruption et les réseaux d'influence permettent à de tels individus de jouir en toute impunité de biens mal acquis. Il est à noter que les responsables directs des désastres bancaires à l'origine directe de la crise financière globale ont joui jusqu'ici aux Etats-Unis et en Europe, à de rares exceptions près, d'une impunité civile et pénale absolue.
Enfin, cerise sur le gâteau, la surveillance bancaire confiée désormais dans la zone euro à la Banque centrale européenne, y sera sous la responsabilité du vice-président Vitor Constancio, hiérarque socialiste portugais et gouverneur de la Banque du Portugal, le régulateur bancaire, quand les «cavaquistes» du BPN se livraient à leurs acrobaties nauséabondes. Fermez le ban !»
E os tambores se detêm, no espanto da “cereja em cima do bolo”, o tal soturno Victor Constâncio que, segundo se disse, sempre ganhou mais como governador do Banco de Portugal, do que o próprio Administrador do Banco Federal dos Estados Unidos e quejandos.
Só penso que o povo português não merecia ser envilecido com tanta constância. Afinal, trata-se de um “nobre povo” de uma “nação valente”. Era preciso marchar contra toda esta “acrobacia nauseabunda” da designação de Philippe Riès.
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