quinta-feira, 24 de julho de 2014

Nem a Agatha Christie



Tal é a Isabelle da “École des Maris” de Molière. Esperta, manhosa, inventiva, construindo uma trama de ambiguidade perfeita para se livrar de Sganarelle, seu tutor e prometido esposo, que dela tomou conta quando o pai desta morreu. O mesmo fez Ariste, irmão mais velho de Sganarelle, tutor de Léonor, irmã daquela, pela mesma altura. Mas enquanto Ariste é o exemplo do homem compreensivo, que dá plena liberdade à sua pupila para frequentar a sociedade de jovens e se divertir de acordo com a sua idade, Sganarelle é um homem rígido e severo nas suas imposições machistas, exigindo cega obediência de Isabelle, numa disciplina de rigor e repressão, que destruíram a alegria nesta e favoreceram o ódio e sobretudo a habilidade para se livrar do homem imposto, mentindo, fingindo uma doçura que não sente, mas com a qual pôde transformar o seu tutor num cordeirinho crédulo, além de delicado mensageiro de Cupido, tantas as provas que soube dar de indignação contra um pretendente, de que se servirá para se livrar de Sganarelle.
Assim, reduzindo a comédia de Molière ao esquematismo de um triângulo amoroso – Sganarelle, Isabelle, Valère – (os restantes diálogos entre as demais personagens desta peça de tese, de acusações e críticas sobre comportamentos masculinos, nos velhos tempos seiscentistas, que davam assim os primeiros passos para o alertar das consciências em torno da condição feminina da mulher-objecto, embora o nosso Gil Vicente já tivesse um século antes revelado a forte personalidade de uma Inês Pereira insubmissa) – começamos por conhecer, após a tentativa frustrada de Valère para se fazer convidado de Sganarelle, a confissão dos sentimentos amorosos daquele por Isabelle ao criado Ergaste. (Acto I).
Já no II Acto, um Sganarelle, de ouvidos cheios pelas acusações de Isabelle a respeito das tentativas amorosas de um tal Valère junto desta (1º estratagema da pupila,  falsamente indignada), procura Valère para lhe garantir que, estando Isabelle destinada a si próprio, seria conveniente aquele desviar os seus olhos de ardor ofensivo para outro objecto de mira. E Sganarelle vá de esclarecer Valère da autoria das acusações, em que as palavras de Isabelle, transpostas por Sganarelle, são de um requinte de ambiguidade que não escapa a Valère, e que definem a pequice de Sgananarelle (no fundo, um velho ingénuo e ridículo, à maneira dos ditames impostos pela Commedia dell'Arte italiana, mau grado a dimensão humanista das personagens molièrescas):

ACTE II, SCÈNE II
VALÈRE

Qui vous a dit que j’ai pour elle l’âme atteinte ?

SGANARELLE

Des gens à qui l’on peut donner quelque crédit.

VALÈRE

Mais encore ?

SGANARELLE

Elle-même.

VALÈRE

Elle ?

SGANARELLE
410 
Elle, est-ce assez dit ?

Comme une fille honnête, et qui m’aime d’enfance,
Elle vient de m’en faire entière confidence ;
Et de plus m’a chargé de vous donner avis,
Que depuis que par vous, tous ses pas sont suivis,
415 
Son cœur qu’avec excès votre poursuite outrage,
N’a que trop de vos yeux entendu le langage ;
Que vos secrets désirs, lui sont assez connus,
Et que c’est vous donner des soucis superflus
De vouloir davantage expliquer une flamme,
420 
Qui choque l’amitié que me garde son âme.

VALÈRE

C’est elle, dites-vous, qui de sa part vous fait...

SGANARELLE

Oui, vous venir donner cet avis franc, et net ;
Et qu’ayant vu l’ardeur dont votre âme est blessée,
Elle vous eût plus tôt fait savoir sa pensée,
425 
Si son cœur avait eu dans son émotion,
À qui pouvoir donner cette commission;
Mais qu’enfin les douleurs d’une contrainte extrême
L’ont réduite à vouloir se servir de moi-même,
Pour vous rendre averti, comme je vous ai dit,
430 
Qu’à tout autre que moi son cœur est interdit,
Que vous avez assez joué de la prunelle,
Et que si vous avez tant soit peu de cervelle,
Vous prendrez d’autres soins. Adieu, jusqu’au revoir,
Voilà ce que j’avais à vous faire savoir.

 ACTE II, SCÈNE III

ISABELLE 

J’ai peur que cet amant plein de sa passion,
450 
N’ait pas de mon avis compris l’intention;
Et j’en veux dans les fers, où je suis prisonnière,
Hasarder un qui parle avec plus de lumière.

SGANARELLE

Me voilà de retour……
E o nosso Mercúrio, Cupido inconsciente, conta da confusão e despeito de Valère, confiante de que com a sua intervenção, aquele desistirá. A pupila garante-lhe que, pelo contrário, a insistência se mantém, visto ter recebido uma caixa fechada, com uma carta (2º estratagema) que ela não abrira e desejava devolver, indignada com o desplante, e sem permitir que o tutor a abrisse, como ofensa à sua integridade, de psicóloga inteligente e virtuosa, mas com um truque final convincente de falsa generosidade, possibilitando a abertura da carta (truque que nos lembra o mesmo estratagema impeditivo, numa cena final de “Uma Família Inglesa” de Júlio Dinis, Mr. Whitestone assumindo-se como autor de uma carta de Carlos a Cecília, perante o alucinado pai desta, Manuel Quintino, abrindo a carta e dando-lha a ler, o que foi, naturalmente recusado por este):

ACTE II, SCÈNE IV
ISABELLE

Il est de mon devoir de faire promptement
Reporter boîte et lettre à ce maudit amant ;
475 
Et j’aurais pour cela besoin d’une personne…
Car d’oser à vous-même...

SGANARELLE

Au contraire, mignonne,

C’est me faire mieux voir ton amour et ta foi,
Et mon cœur avec joie accepte cet
emploi,
Tu m’obliges par là plus que je ne puis dire.

ISABELLE

Tenez donc.

SGANARELLE
480 
Bon, voyons ce qu’il a pu t’écrire.

ISABELLE

Ah ! Ciel, gardez-vous bien de l’ouvrir.

SGANARELLE

Et pourquoi?

ISABELLE

Lui voulez-vous donner à croire que c’est moi ?
Une fille d’honneur doit toujours se défendre
De lire les billets qu’un homme lui fait rendre.
485 
La curiosité qu’on fait lors éclater,
Marque un secret plaisir de s’en ouïr conter ;
Et je trouve à propos, que toute cachetée,
Cette lettre lui soit promptement reportée,
Afin que d’autant mieux il connaisse aujourd’hui
490 
Le mépris éclatant que mon cœur fait de lui,
Que ses feux désormais perdent toute espérance
Et n’entreprennent plus pareille extravagance.

SGANARELLE

Certes elle a raison, lorsqu’elle parle ainsi.
Va, ta vertu me charme, et ta prudence aussi ;
495 
Je vois que mes leçons ont germé dans ton âme,
Et tu te montres digne enfin d’être ma femme.

ISABELLE

Je ne veux pas pourtant gêner votre désir,
La lettre est dans vos mains, et vous pouvez l’ouvrir.

SGANARELLE

Non je n’ai garde ;  hélas ! tes raisons sont trop bonnes,
500 
Et je vais m’acquitter du soin que tu me donnes,
À quatre pas de là dire ensuite deux mots,
Et revenir ici te remettre en repos.

A carta dirá do atrevimento de Isabelle de querer precipitar um casamento com Valério para fugir ao casamento imposto com um tutor odiado e, em novo encontro com Sganarelle, aos ataques e ironias deste pela carta “enviada” por Valério a Isabelle, Valério responde com a necessária humildade, louvaminheira das virtudes de Sganarelle, o que necessariamente lisonjeia este, compadecido até do pobre amante derrotado, numa cena de magistral comicidade.
Isabelle finge uma falsa cólera contra a piedade que o tutor diz sentir do pobre Valério rejeitado, e acusa este de a querer raptar e de estar convencido da paixão de Isabelle por ele, instigando Sganarelle a transmitir-lhe esse discurso comprometedor (3º estratagema). Sganarelle não se faz rogado :

675 
Va, pouponne, mon cœur, je reviens tout à l’heure.
Est-il une personne, et plus sage et meilleure ?
Ah ! que je suis heureux, et que j’ai de plaisir,
De trouver une femme au gré de mon désir !
Oui, voilà comme il faut que les femmes soient faites,
680 
Et non comme j’en sais, de ces franches coquettes,
Qui s’en laissent conter, et font dans tout Paris
Montrer au bout du doigt leurs honnêtes maris.
  (Il frappe à la porte de Valère)
Holà notre galant aux belles entreprises.

A consequência imediata desta sequência de esquemas capciosamente imposto por Isabelle junto de um tutor odiado e simplório, é a entrada de Valério no reduto familiar de Isabelle, para que esta explique de vez qual dos dois prefere. Uma cena (IX)  de grande mestria no uso do discurso ambíguo, pelos dois amantes, cada um dos intervenientes masculinos interpretando as referências de amor ou ódio segundo as suas convicções pessoais a respeito dos sentimentos da heroína: (4º estratagema)

ACTE II, SCÈNE IX
…….VALÈRE
725 
Oui tout ce que Monsieur, de votre part m’a dit,
Madame, a bien pouvoir de surprendre un esprit;
J’ai douté, je l’avoue; et cet arrêt suprême,
Qui décide du sort de mon amour extrême,
Doit m’être assez touchant pour ne pas s’offenser
730 
Que mon cœur par deux fois le fasse prononcer.

ISABELLE

Non, non, un tel arrêt ne doit pas vous surprendre ;
Ce sont mes sentiments qu’il vous a fait entendre,
Et je les tiens fondés sur assez d’équité,
Pour en faire éclater toute la vérité.
735 
Oui,  je veux bien qu’on sache, et j’en dois être crue,
Que le sort offre ici deux objets à ma vue,
Qui m’inspirant pour eux différents sentiments,
De mon cœur agité font tous les mouvements.
L’un par un juste choix où l’honneur m’intéresse,
740 
A toute mon estime et toute ma tendresse;
Et l’autre pour le prix de son affection,
A toute ma colère et mon aversion.
La présence de l’un m’est agréable et chère,
J’en reçois dans mon âme une allégresse entière,
745 
Et l’autre par sa vue inspire dans mon cœur
De secrets mouvements et de haine et d’horreur.
Me voir femme de l’un est toute mon envie,
Et plutôt qu’être à l’autre, on m’ôterait la vie.
Mais c’est assez montrer mes justes sentiments,
750 
Et trop longtemps languir dans ces rudes tourments;
Il faut que ce que j’aime usant de diligence,
Fasse à ce que je hais perdre toute espérance,
Et qu’un heureux hymen  affranchisse mon sort
D’un supplice pour moi plus affreux que la
mort.

SGANARELLE
755 
Oui mignonne je songe à remplir ton attente.

ISABELLE


C’est le seul moyen de me rendre contente
SGANARELLE

Tu la seras dans peu.

ISABELLE

Je sais qu’il est honteux

Aux filles d’exprimer si librement leurs vœux.

SGANARELLE

Point, point.

ISABELLE

Mais en l’état où sont mes destinées,
760 
De telles libertés doivent m’être données ;
Et je puis sans rougir faire un aveu si doux
À celui que déjà je regarde en époux.

SGANARELLE

Oui ma pauvre fanfan, pouponne de mon âme.

ISABELLE

Qu’il songe donc, de grâce, à me prouver sa flamme.

SGANARELLE

Oui, tiens baise ma main.

ISABELLE
765 
Que sans plus de soupirs,

Il conclue un hymen qui fait tous mes désirs,
Et reçoive en ce lieu, la foi que je lui donne,
De n’écouter jamais les vœux d’autre personne.

(Elle fait semblant d’embrasser Sganarelle, et donne sa main à baiser à Valère)
 ……………
VALÈRE
785 
Oui, vous serez contente, et dans trois jours vos yeux,
Ne verront plus l’objet qui vous est odieux.

ISABELLE

À la bonne heure . Adieu.

SGANARELLE,
à Valère

Je plains votre infortune ;

Mais...

VALÈRE

Non, vous n’entendrez de mon cœur plainte aucune ;

Madame assurément rend justice à tous deux,
790 
Et je vais travailler à contenter ses vœux.
Adieu.

SGANARELLE

Pauvre garçon ! sa douleur est extrême.
Venez, embrassez-moi ; c’est une autre ellre-même.
(Il embrasse Valère)
………………………..
Para recompensar Isabelle pelo seu grande amor por ele, Sganarelle decide precipitar o seu casamento para o dia seguinte. O III Acto preencherá a estratégia (5ª) seguida pela apavorada Isabelle para escapar a tal destino. Encontrada por Sganarelle enquanto fugia de casa furtivamente, desculpa-se com a irmã Léonor, que diz apaixonada por Valère, e que deixara fechada no seu quarto para a impedir de ir consolar o destroçado pretendente, depois de lhe ter feito um discurso condenatório dissuasivo. O recatado tutor  fá-la retornar ao seu quarto, mas ela convence-o a deixar sair a irmã para casa de Valère, contrafazendo a sua própria voz, enquanto Sganarelle vai chamar o Comissário e o irmão Ariste para celebrar o casamento de Valère e de Léonor , por conta dos bons costumes, preparando-se, entretanto, para se divertir com a decepção de Ariste ante os efeitos da educação livre que este dera à sua pupila. O enganado afinal, foi  Sganarelle – (Léonor casará com o bonacheirão Ariste) – que, na sua tirada final, lançará furibunda diatribe contra a desqualificada e manhosa  Isabelle e contra o diabólico  sexo feminino:

ACTE III, SCÈNE IX:
SGANARELLE

Non, je ne puis sortir de mon étonnement.
Cette déloyauté confond mon jugement ; 
Et je ne pense pas que Satan en personne,
Puisse être si méchant qu’une telle friponne.
1105 
J’aurais pour elle au feu mis la main que voilà;
Malheureux qui se fie à femme après cela !
La meilleure est toujours en malice féconde ;
C’est un sexe engendré pour damner tout le monde.
J’y renonce à jamais à ce sexe trompeur,
1110 
Et je le donne tout au diable de bon cœur.
Sacré Molière! Nem uma Miss Marple para desenovelar tais manigâncias de carácter e de imaginação inteligente, em intriga progressivamente urdida por uma pobre donzela em pânico!

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